Certification RED II des unités de méthanisation avant le 1er juillet 2023

Publiée en décembre 2018 pour succéder à la RED I, la RED II (Directive européenne 2018/2001 ou RED 2) fixe de nouveaux objectifs environnementaux pour les Etats membres de l’Union européenne sur la période 2021-2030, en portant la part d’utilisation des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie et le secteur des transports à 32 %. La directive valorise l’utilisation de certaines matières premières considérées comme « déchets » ou « résidus » et a étendu son périmètre d’application à de nouveaux secteurs : la filière bois à valorisation énergétique et la filière biogaz méthanisation. La RED II se base sur différents critères de durabilité des bioénergies donnés par la Commission européenne. Le but est de limiter l’impact sur l’environnement et de justifier de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (EGES) par rapport à l’utilisation de carburants et combustibles fossiles. Toute bioénergie certifiée répondant aux critères de durabilité pourra être comptabilisée dans le cadre des objectifs fixés aux membres de l’Union européenne en matière d’énergie renouvelable. Elle bénéficiera aussi d’aides publiques comme la défiscalisation.

Certaines unités de méthanisation, que leur biogaz soit à destination de l’électricité, de la chaleur ou du transport, doivent répondre aux exigences de production de biogaz dit « durable » et d’un certain niveau de réduction des EGES. A horizon juillet 2023, les opérateurs concernés devront intégrer une démarche de certification via un schéma volontaire reconnu par la Commission européenne dans le cadre de la RED II (RED2).